Nous l'avons fêtée hier soir, autour de coupes de champagne (cuvée Romance....qui fit pétiller aussi notre mariage). Comme chaque année, c'est notre libraire qui a eu la joie d'empaqueter les présents choisis chacun de notre côté (elle rit encore de notre achat identique "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur"!!!). Pour mon cher et tendre, ce fut le premier tome du roman de Jorn Riel illustré par Christel Espié "Le garçon qui voulait devenir un être humain".
Pour moi ce fut le dernier roman de Hubert Haddad, dont j'avais adoré le roman "Palestine", "La géométrie du rêve"....(mon mari me connaît par coeur)
Je vous livre les premier et dernier paragraphes:
"Personne n'a aimé comme j'ai aimé. Pourtant il y eut d'autres femmes. J'ai vécu d'autres matins après la nuit de Londres. C'est avec une sombre joie que je brûlerai mes manuscrits pour vivre à nouveau un pareil amour, pour trahir Fedora dans la folle pensée d'elle. Et pour tout recommencer sans mémoire. Mais l'océan qui gronde n'est pas le Léthé."
"Les grands arbres du parc embaument après la pluie. Il y a comme des floraisons dans l'air. Partout les sourates des merles appellent les distances à courber l'échine. Le crépuscule à Ker-Lann rapproche l'Océan des étoiles. Dans cet apaisement religieux, je sais que tout pourrait finir: aucune survie ne me contente, et la postérité serait une insulte. On ne meurt que d'avoir aimé, je crois, dans un tombeau pareil au monde. Mais la nuit s'étend, des chauves-souris s'échappent des anfractuosités, on entend au loin la sirène d'un navire. Il est temps de regagner mon poste, là-haut, dans la chambre de veille. Qui se souviendra de moi?"
Mot de l'éditeur (Zulma...j'adore!!):
"Pour tenter d'oublier Fedora qu'il a aimée à en mourir, un romancier s'exile sur les côtes du Finistère, dans un vieux manoir dominant l'Océan. Emporté par l'esprit des lieux, il commence un journal intime où peu à peu se mêlent personnages réels et fictifs. De Fedora, soprano lyrique qui se donne le jour mais se refuse la nuit, à l'étudiante japonaise persécutée par son frère yakusa, les héros de ses romans, ses maîtresses disparues, ou encore Emily Dickinson, prennent un même caraétère de réalité. Mille et Une Nuits d'un insomniaque qui se raconte des histoires, Géométrie d'un rêve, traversé par les figures de Faust, la Tosca ou Othello, est le roman de la jalousie inexpiable et de l'amour fou."
....tout un programme, non?
Est-ce faire les magasins que d'aller acheter des livres à la librairie?
6 commentaires:
Pour être honnête, je n'aime pas la st valentin... mais si c'est pour s'offrir des livres, alors là, ça change tout je trouve !!! :))
Est-ce faire les magasins que d'aller acheter des beaux gâteaux à l'excellente pâtisserie guingampaise à sa dulcinée qui passe du temps à des essais culinaires afin de réjouir les papilles de "son homme" ?
Pour ta question : l'achat de livres pour moi, est comme faire des gâteaux - cela fait partie de la vie et c'est même vital !
Ah ah c'est rigolo ça, vous vous étiez offert le même livre, trop fort;o)
Quelle chance d'avoir tous les deux la même passion pour les livres et la lecture ! Et ces deux présents échangés comme une promesse de partager un instant intime de lecture autour d'un verre de champagne ... Belle Saint Valentin !
Mon compagnon et moi nous sommes offert... 2 livres chacun ! ;-)
Oui, c'est bien ça !!! ça fait plus de livres dans la PAL mais que c'est bon de recevoir des livres en cadeaux !!!
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