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mercredi 15 février 2023

Chatperlipopette déménage

 


Il y a près de 15 ans, je créais sur Blogspot "Chatperlipopette".

Depuis plus d'un an des fonctionnalités pratiques ont disparu de Blogspot (les boutons outils fort pratiques), fonctionnalités qui ne seront pas remplacées par les développeurs de la plateforme.

Chatperlipopette déménage sur Wordpress.

Il y a encore quelques réglages à effectuer pour que les visiteurs puissent bénéficier d'une navigation fluide sur le blog.

Rendez-vous là-bas pour la suite des mes aventures de lectrice.


dimanche 8 janvier 2023

Bilan du Challenge British Mysteries 2022

 


Janvier est le mois des bilans de lectures. 

Celui des British Mysteries n'est pas pire que ceux du "Tour du monde en 80 livres" et d' "En sortir 22 pour 2022". Je ne me glorifie pas, loin sans faut, de mon faible score.

J'ai essayé de suivre, tant bien que mal, la trame proposée par les organisatrices, Lou et Hilde.







Son Espionne Royale et l'affaire du collier de la Reine, m'a permis de cocher deux cases d'un coup: les vacances (in)tranquilles et famille royale et noblesse.

Bal tragique à Windsor, enquête menée dans l'ombre par Sa Majesté Elizabeth II, m'a permis de cocher la case Meurtres à la maison. J'ai considéré que le château de Windsor était une de ses maisons.

Le cercle de Farthing dont l'action se déroule à la campagne m'a fait cocher la case Manoirs et cottages.

Son Espionne Royale et la fiancée de Transylvanie et ses fantômes de vampires m'a permis de cocher la case Hanté.

La Randonnée mortelle d'Agatha Raisin et ses arrêts dans les pubs et restaurants m'ont donné l'occasion de cocher la case Tonic, Pub et autres remontants.

Quant à une étude en rouge mettant en scène la rencontre entre le fameux duo Sherlock Holmes et Watson, j'ai longuement hésité à cocher la case Enquêteurs et enquêtrices loufoques. Finalement je l'ai coché car Sherlock est, malgré tout, un tantinet décalé et loufoque.

Six romans sur douze possibles. ferai-je mieux en 2023? Je l'espère!


samedi 7 janvier 2023

Quand on aime, on ne compte pas

 


Cette année encore, Lou et Hilde repartent enquêter en Angleterre, Ecosse, Pays de Galles et Irlande.

J'ai repris le texte de la présentation du Challenge 2023 sur leur blog respectif: ici et .

De janvier à mars, un petit défi pour savourer l’hiver en bonne compagnie :

1 – Choisissez le nombre de lectures envisagées pour la période, et partagez idéalement une photo des titres sélectionnés. Serez-vous ?

  • Bibliothécaire du Yorkshire, allié.e indispensable d’un inspecteur un peu bavard : 1 titre lu
  • Sauveuse ou sauveur des Cotswolds, vos enquêtes sont portées par le culot et la chance : 3 titres lus
  • Espion.ne royal.e, instrument malgré vous des manigances de la Couronne : 5 titres lus
  • Célèbre antiquaire, vous excellez autant à enquêter qu’à croiser les fantômes du South Devon: 7 titres lus
  • Medium victorien, le monde des esprits n’a plus de secrets pour vous, vous résolvez brillamment chaque mystère : 10 titres lus
  • Mention spéciale Corgy de la Reine pour tout titre supplémentaire lu.
– Fin mars : on se retrouve pour partager les lectures faites en hiver et, pour celles et ceux qui le souhaitent, les prochains projets de découvertes.

2 – Le week-end du 14 au 16 janvier, nous vous proposons de nous retrouver pour un read-a-thon sur cette thématique.

3 - Et que se passe-t-il ensuite ?

Plusieurs rendez-vous dans l’année, vous pouvez participer selon vos envies :

  • De juin à août : on choisit 3 titres pour nos lectures d’été, rendez-vous à la rentrée de septembre pour faire le bilan.
  • Octobre : une histoire faisant frissonner.
  • Novembre / décembre : romans policiers de Noël, toujours en lien avec le cadre géographique du challenge.
  • Et le reste de l’année : lectures libres au fil de l’eau, à partager quand vous le souhaitez.
L'an dernier, j'ai limité la catastrophe, j'espère être plus prolixe côté lectures car j'ai un beau réservoir de titres dans les médiathèques que je fréquente.


lundi 2 janvier 2023

Dis-moi ce que tu lis et je te dirai qui tu es.



 Moka Milla le fait depuis plusieurs années, je me lance aujourd'hui pour la première fois.

Je ne sais pas ce que dévoileront mes lectures de 2022, lectures chroniquées uniquement.

Décris-toi: Emma

Comment te sens-tu? Vingt mille lieues sous les mers

Décris où tu vis actuellement: L'île des âmes

Si tu pouvais aller où tu veux, où irais-tu? à Célestopol

Ton moyen de transport préféré: Fictions

Ton/ta meilleur(e) ami(e): Madame la colonelle

Toi et tes amis, vous êtes: Les mémoires d'un chat

Comment est le temps? Etés anglais

Quel est ton moment préféré de la journée? Un thé/Un café maison

Qu'est la vie pour toi? Choses dont je me souviens

Ta peur: La vengeance du carnivore

Quel est le conseil que tu as à donner? L'invitation à la vie conjugale

Comment aimerais-tu mourir? En La panne

Les conditions actuelles de ton âme: L'Oeuvre au noir

Ton rêve? Les variations Goldberg

samedi 8 janvier 2022

PAL en souffrance: en sortir 22 pour 2022!?

 


Maghily est la pionnière, Moka Milla en a diffusé l'idée, JosteinHélénia Gas la suivent et comme je trouve l'idée excellente et pratique, je me suis concoctée une liste de romans à lire pour diminuer ma PAL en mal d'équilibre. Ce ne sera qu'une goutte d'eau dans l'océan de mes bibliothèques.

Il est vrai que pour bien faire il faudrait que je ne franchisse plus, en 2022, le seuil d'une librairie, voeu pieux que je n'ai aucune intention de tenir. Autant j'ai banni le Nutella et les bonbons Haribo et autres horreurs du même acabit, autant il est hors de question de bannir les livres, les librairies et les médiathèques. Toute cette digression pour expliquer la liste ci-dessous.

1 - "La belle amour humaine" de Lyonel Trouillot

2 - "La Mâle-mort entre les dents" de Fabienne Juhel

3 - "Soixante-dix-neuf tiroirs" de Goran Petrovic (lu mais pas chroniqué)

4 - "L'échelle de Jacob" de Ludmila Oulitskaïa (lu mais pas chroniqué)

5 - "Mes seuls dieux" d'Anjana Appachana (en cours de lecture)

6 -  d'Angela Huth "L'invitation à la vie conjugale"

7 - "Une saison  Hydra" d'Elizbeth Jane Howard (lu mais pas chroniqué)

8 - "A la mesure de l'univers" de Jon Kalman Stefansson (en cours de lecture)

9 - "Les recettes de la vie" de Jack Durand

10 - "Saules aveugles, femme endormie" d'Haruki Murakami

11 - "Meurtres pour tuer le temps" de Jiro Akagawa

12 - "Ce qu'il faut de nuit" de Laurent Petitmangin

13 - "Célestopol" d'Emmanuel Chastellière 

14 - "L' Oeuvre au Noir" de Marguerite Yourcenar

15 - "Le premier quartier de la lune" de Michel Tremblay (lu mais pas chroniqué)

16 - "L'intimité" d'Alice Ferney 

17 - "Les grenouilles" de Mo Yan

18 - "Le château blanc" d'Orhan Pamuk (lu mais pas chroniqué)

19 - "Anne d'Avonlea" de Lucy Maud Montgomery (lu mais pas chroniqué)

20 - "Les Variations Goldberg" de Nancy Houston

21 - "Le livre de Gould" de Richard Flanagan

22 - "Bons baisers de Lénine" de Lianke Yan 




8/22 chroniqués
14/22 lus

dimanche 2 janvier 2022

Pourquoi ai-je regardé des films de Noël?

 


Pourquoi les ai-je regardés et appréciés?

Telle est LA QUESTION!

Pourquoi?

- Noël est LA période de l'année festive, joyeuse et empreinte d'empathie. Les autres, enfin pas tous, il ne faut pas tout de même exagérer, ne sont plus pénibles, assommants et détestables. L'esprit de Noël nous tombe dessus, ou pas. On aime tout le monde, enfin on essaie.

- C'est la période de l'Avent, décompte, connoté religieusement, agréable jusqu'à l'Avènement. Ce n'est pas du prosélytisme, ce n'est que du fait religieux. 

- C'est le fameux calendrier de l'Avent et son chocolat ou son histoire quotidien(ne).

- C'est la période des bons sentiments ... une fois dans l'année ça fait du bien, si si.

- C'est la joie de retrouver ses proches autour d'une belle table de fête.

- C'est la période "guimauve" par excellence.

- C'est la période des décorations, des biscuits délicieusement épicés, du chocolat et du vin chaud.

- C'est la période du partage.

Et puis... je me suis offert un abonnement Netflix. J'avoue, j'ai craqué.

J'ai regardé 9 films nunuches et une amusante série, norvégienne, de Noël (dans le cadre #Décembrenordique2021) en mangeant des chocolats et dégustant du thé tchaï. Sinon ce ne serait pas amusant.

A ce propos, il n'y a pas de films "nunuches" de Noël en France... entre "La bûche" et "Le Père Noël est une ordure" pas de place pour la guimauve, il faut faire dans la satire sociale et l'ironie mordante... ça tue l'esprit de Noël. Les Anglo-saxons et les Norvégiens ont dépassé l'écueil et n'ont guère peur du ridicule. Je m'égare... reprenons.


Le moins nunuche est sans conteste "Love actually" que j'ai adoré revoir. On peut souligner qu'un Premier Ministre anglais, sexy et séduisant, ne se baladerait pas dans une rue interminable d'un quartier pourri de Londres en sonnant à chaque porte... c'est exact, dans la vraie vie ce serait im-po-ssi-ble. Mais nous ne sommes pas dans la vraie vie, nous somme dans une réalité parallèle, celle de l'esprit de Noël. Quand le postulat est défini et accepté, on plonge sans fausse honte.


Le plus déconcertant fut "Holydate" ou l'esprit de Noël chez les beaufs? Je n'ai pas réussi à déterminer si le film était un pied de nez aux films de Noël. Je regarde en VO sous-titrée et j'ai pu remarqué que l'accent des acteurs était plus nasillard que dans les autres films visionnés. L'accent américain dans toute sa splendeur. Il y avait souvent des gros mots ou des expressions un tantinet vulgaires, en décalage avec les codes du genre.


J'ai attribué la palme de la nunucherie du genre à "Christmas Prince, the royal baby". Tous les poncifs y sont et c'est absolument délicieusement guimauve. Il y a même une sorte d'enquête puisque le traité de paix entre deux royaumes fantaisistes a été dérobé. Or si le 24 décembre à minuit la signature centennale qui reconduit la trêve ne s'effectue pas, une malédiction tombera sur le premier né de celui qui l'aura rompue. Cauchemardesque, je vous l'assure.


Le plus improbable fut "Le Chevalier de Noël" ou comment un Chevalier du Moyen-Age (je vous passe l'invraisemblance vestimentaire du M.A) rencontre sa Quête et comble l'espoir d'une jeune célibataire qui tarde à se caser. Nous aurons droit à un voyage dans le temps guimauvement guimauve et à la comparaison de l'esprit chevaleresque du M.A au devoir des policiers d'aujourd'hui. C'est l'esprit de Noël qui frappe, et puis c'est tout, na!


Le plus guimauvement romantique fut "The holyday calendar" ou comment un calendrier de l'Avent prédit ce qui arrive à la jeune héroïne. Que de méandres pour parvenir à l'évidence: le vrai grand amour se trouve sous son nez... son meilleur ami d'enfance. Encore un poncif, mais c'est l'esprit de Noël, rappelez-vous.

Aahhh, les maisons illuminées et décorées comme dans un magazine féminin! La suite au prochain épisode.



samedi 1 janvier 2022

Meilleux voeux


 (crédit photo: internet)

Parfois, nous oublions que chaque jour est important dans les 365 jours qui composent 2022. 

Alors, je ne vous souhaite pas une bonne année...mais 365 jours tous bien différents, remplis de surprises, de rêves, de découvertes et de bonheur !

mercredi 24 février 2021

Le Prix des Incorruptibles 2020-2021

 


Chaque année je prends plaisir à participer avec me élèves au Prix des Incorruptibles.

Cinq albums ont en partage les thèmes de la nature, des animaux, de l'amitié, des émotions, les différences, l'humour, l'imagination ou encore le lien entre l'enfant et l'animal. 

La diversité des illustrations est toujours aussi extraordinaire, il y en a pour toutes les sensibilités. C'est ce que j'apprécie le plus dans la sélection proposée, chaque année. Certaines me parlent plus que d'autres cependant la difficulté face au choix sera présente... comme d'habitude. De très belles découvertes en perspective.

La sélection ci-dessous:



jeudi 20 août 2020

Tout simplement pour le plaisir


Une nouvelle collection est en kiosque chez votre marchand de journaux préféré: "Les romans éternels" dotés de la couverture de l'édition originale avec des couleurs acidulées.
Le premier opus est le célébrissime "Orgueil et préjugés" de Jane Austen

Très belle couverture, trois jolies illustrations, une typographie agréable et un grain de papier au toucher velouté.

De quoi craquer.


mardi 30 juin 2020

Bilan du Mois Anglais

En ce dernier jour du mois de juin, un bilan s'impose.
  • Tout d'abord ce fut ma première participation depuis que le « Mois Anglais » existe et j'en suis des plus ravies. D'ailleurs, je compte bien récidiver pour les prochains Mois à thème et je m'inscris déjà pour la dixième édition.
  • J'ai fait une seule impasse : la biographie/essai. D'une part je ne suis pas une amatrice du genre et d'autre part je n'avais aucune inspiration ni aucune possibilité de fouiller en médiathèque en raison du confinement.
  • Ce Mois Anglais m'a permis de reprendre l'exercice, ardu, de l'écriture du billet de lecture, et d'investir régulièrement mon blog en sommeil depuis plusieurs années.
  • J'ai enfin lu le classique « Auberge de la Jamaïque » qui attendait l'occasion en or de quitter les rayons de la bibliothèque pour que je vive les aventures de Mary Yellan.
  • Ce fut une période riche en découvertes d'auteures anglaises et de séries rafraîchissantes.
  • Grand fut le plaisir de lire les chroniques des participantes et de voir l'allongement de ma LAL.
  • Des concours grâce auxquels les participantes ont été gâtées.
  • Enfin ce Mois Anglais fut le fil conducteur de lectures qui me permirent d'oublier les désagréments inhérents aux deux « rentrées » scolaires de juin où la fatigue de la journée était oubliée dès que j'ouvrais les pages du roman en cours de lecture. Une vraie bouffée d'oxygène !
  • Mon palmarès de Juin : 10 titres, dix voyages, dix petits bonheurs.
=> 3 Juin: "Un remède de cheval", une enquête d'Agatha Raisin, de M.C Beaton
=> 6 Juin: "Code 1879" de Dan Waddell
=> 9 Juin: "L'auberge de la Jamaïque" de Daphné du Maurier
=> 11 Juin: "Nord et sud" d'Elizabeth Gaskell
=> 13 Juin: "Sacrées sorcières" de Roald Dhal
=> 15 Juin: "Le parfum des fraises sauvages" d'Angela Thirkell
=> 21 Juin: "Le passé" de Tessa Hadley
=> 23 Juin: "Le corbeau d'Oxford" de Faith Martin
=> 26 Juin: "Tamara Drewe" de Posy Simmonds
=> 29 Juin: "Des femmes remarquables" de Barbara Pym


Merci aux organisatrices pour leur dynamisme, leur accompagnement, leur gentillesse et leur gestion des chroniques.
En un mot comme en mille … chapeau bas Martine Lou et Lamousmé


(Alexander Mark Rossi "Afternoon tea" 1878/ crédit photo: Getty images)


mercredi 23 janvier 2019

Le défi lecture 2019 court: où en suis-je?



Bien entendu je ne respecte pas l'ordre donné. Cependant est-ce rédhibitoire? 









  • Un roman qui se déroule dans le futur:

"La mort immortelle" de Liu Cixin (tome 3 de sa trilogie)

  • Un roman dont l'un des personnages est un animal:
  • Un roman qui se déroule dans le passé:
  • Un roman sur le thème de l'amitié:

  • Un roman sur un homme ou une femme célèbre:

  • Un roman qui se passe dans un collège:

  • Un roman basé sur une enquête/un mystère à résoudre:
"Le signal" de Maxime Chattam

  • Un roman humoristique:

  • Une bande dessinée:

  • Le premier tome d'une série de romans:

  • Un roman qui a pour thème la magie:

  • Un roman qui se déroule à Noël:


dimanche 13 janvier 2019

Et si je me lançais?

Long est le chemin du retour au blog, long est celui de l'envie de partager mes lectures en écrivant leurs chroniques.
Je ne promets pas d'en parler à chaque fois de manière circonstanciée, mais je rendrai compte de l'avancée de mes deux défis lecture de l'année 2019.
On y croit, j'y crois... j'y vais!

J'avoue que je commence bien l'année du défi court 2019: j'intervertis la lecture de février avec celle de janvier. L'essentiel est bien de lire, n'est-ce pas?
Je lis ce mois-ci la trilogie de Liu Cixin "Le problème à trois corps" (T1), "La forêt sombre" (T2) et en cours "La mort immortelle" (T3). Je chroniquerai cette formidable épopée SF dès que j'aurai rassemblé mes idées pour donner l'envie de s'y plonger sans en dévoiler trop.

Quant au défi au long cours 2019, je pense - je doute être la seule d'ailleurs à raisonner ainsi - coupler certains items: une lecture pour les deux défis. Non, ce n'est pas de la paresse mais un contournement d'obstacle,  mieux une optimisation des lectures. 

dimanche 1 mai 2016

Voilà le joli mois de mai

Un mois de silence, les lectures s'enchaînent sans pour autant aboutir à un commentaire écrit. 
Le dicton dit "Avril ne te découvre pas d'un fil" ce que j'ai fait...pas un filet d'écriture. 
Un autre dicton clame "En mai fais ce qu'il te plaît".
Ce sera sans doute un inventaire à la Prévert. 
Le WE prévu à Saint-Malo pour le Festival des Etonnants Voyageurs, l'invitation à tous les voyages entre la mer et les quais où se tiennent les salons des éditeurs. 
En attendant les voyages immobiles de Chatperlipopette à Saint-Malo, une pause lecture agrémentée d'un bouquet de muguet.

Bon 1er mai à tous les déambulateurs qui passeront par chez moi.

(crédit photo: sur le Net)

lundi 3 août 2015

Après les coiffes...les tabliers s'exposent à Guingamp


Vendredi dernier, vernissage de l'exposition "De l'utile à l'apparence...Nos tabliers", amuse-bouche avant l'ouverture du festival de la danse bretonne de la Saint-Loup.
Le couple de collectionneurs, Daniel et Réjane Labbé, fidèle depuis 10 ans à la Saint-Loup, offre une infime partie de leur collection aux regards des curieux de la culture bretonne. Ils ont oeuvré en partenariat avec la fédération Kendac'h, regroupant les cercles celtiques de Bretagne, et le Cartopole de Baud qui a fourni des cartes postales anciennes où l'on peut voir des femmes portant tablier. Les agrandissements ont été effectués par Kendac'h pour le focus sur les tabliers.
Le support utilisé est le carton sous toutes ses formes, note "développement durable" de l'exposition, et matériau se mariant à la perfection avec les oeuvres d'art que sont les tabliers et tenues présentées d'une part, d'autre part avec les cartes postales et agrandissements exposés aux murs de deux salle de la Communauté de Communes (ancien couvent des Ursulines).
"De l'utile à l'apparence...Nos tabliers" est à mettre en lien, lors d'une déambulation guingampaise, avec l'exposition photographiques "Bretonnes". 

Exposition dans les locaux de la Communauté de Communes, rue de la Trinité, Guingamp jusqu'au 23 août. 2€ l'entrée...pas une ruine pour voir de très belles choses.

Une citation de la page page facebook de la Saint-Loup

"L'expo 2015 : 
"De l’utile à l’apparence… Nos tabliers"

Il est toujours difficile de choisir un titre à une exposition.
Nous aurions pu choisir « les tabliers d’usage et ceux d’apparat » ou encore « du devantier au tablier ».
En effet, simple pièce de toile ou de cuir que les femmes et les artisans mettaient devant eux pour protéger leurs vêtements en travaillant, cet élément du costume devient dès la fin du 17ème siècle un ornement que les femmes de qualité mettent devant elles.
De même et dès la même époque, le terme de devantière (devantier ou devanteau) vient s’opposer à celui de tablier, pour différencier le vêtement porté par « le petit peuple » et la parure portée par les « femmes de condition ».
Si l’aspect de protection renvoie à la notion d’utile, l’aspect esthétique renvoie à l’apparence. Au premier regard, nos aïeux pouvaient déterminer la condition sociale de la personne portant tel ou tel type de tablier. Aujourd’hui encore les tabliers de corporation sont bien identifiables.
Issue de la collection de Daniel et Réjane Labbé, cette exposition organisée par le Comité de la Saint-Loup et préparée par LES MODES AU FIL DU TEMPS illustrera ces dualités avec une première salle dédiée aux tabliers bretons qu’ils soient d’usage ou de cérémonie, une seconde salle animée de mannequins réalistes en costume des 19 et 20èmes siècles agrémenté de tabliers de réception ou d’apparat et enfin une troisième salle plus particulièrement dédiée aux tabliers de service et de travail."





dimanche 26 juillet 2015

Chatperlipopette se réveille... enfin!


Le temps passe, toujours. Il s'écoule selon un rythme spécifique, unique: celui que l'on imprime à sa marche, à sa course, à ses pauses. 

La lecture est une partie de ce temps, même si on ne la relate plus, même si on ne l'expose plus. 
Doucement, le temps pour offrir un peu de soi à autrui se réapprend, de nouveau s'apprivoise. Un geste brusque... comme l'oiseau sur le qui-vive, le temps peut s'enfuir pour se perdre dans le cycle invisible du silence. 
L'inexpliqué éveille les sens d'une Chatperlipopette: le regard, sur les lettres qui forment un mot, les mots qui forment une phrase, des phrases qui forment un texte, un texte qui se lit et se savoure, mettant en marche le goût, celui qui titille les papilles littéraires, celui qui provoque des sensations ineffables, celui qui donne envie d'aller au chapitre suivant. 
Chatperlipopette lentement se réveille, une gymnastique précise mue les doigts sur le clavier, elle s'étire pour libérer son moi de l'engourdissement. 
Pour celui ou celle qui passera par chez elle, quelques notes de lecture, d'expositions ou autres menus plaisirs de l'existence. 

Lecteur, celle qui va écrire, même dans le vide, te salue!* 

*(clin d'oeil à "Ave Caesar, morituri te saluant.")



vendredi 27 juillet 2012

Escapade guingampaise


Hier après-midi, après une visite agrémentée d'un thé chez mes parents, à l'ombre du saule pleureur, l'urgence matérialiste du retrait d'un carnet de chèques et du liquide pour le marché du lendemain matin, me fit arrêter la voiture en centre ville. Il faisait chaud...diantre, une fournaise quand on est breton et que l'on n'a pas l'habitude de supporter plus de 23°, et la senteur du sable chaud était bien loin (20 km, héhéhé), quant aux tatouages du légionnaire, aucune trace.
Du coup, passage rapide à la mairie pour retirer mon petit courrier dans mon casier de modeste élue municipale...et là...délice suprême, ô merci les Biens Nationaux de la Révolution!, les couloirs de l'édifice municipal apportaient fraîcheur et bien-être, de quoi requinquer le légume Chatperlipopette qui pointa ses moustaches puis posa ses coussinets dans l'ombre bienfaisante de l'Espace François Mitterand (ancienne chapelle dédiée aux expos) pour visiter la première partie de l'exposition "Portraits de villes" organisée par Gwinzegal.
Peu de monde et donc tranquilité absolue pour une amoureuse du calme comme moi...seule ombre au tableau, j'avais oublié de passer prendre mon Bibliomane à la maison...mais comme l'escapade n'était pas prévue, il m'a malgré tout pardonné, a posteriori.
Reprenons....
Photos de NY surtout, sous des angles délirants: modernité, couleurs, brillance, vie, tumulte. Puis, ce sont les quartiers de Liverpool qui s'étalent sous nos yeux, la crise, le chômage, la pauvreté digne et moins digne, des photos superposant les passagers d'un autobus avec les passants sur le trottoir derrière...déserts humains, cités glauques, immensité d'un désarroi muet, tranches de vie d'un quotidien difficile et pénible...l'Angleterre de Mme Thatcher dans toute sa splendeur. On se croirait dans un film de Ken Loach, c'est flippant, glauque et magnifique à la fois.
Juste avant de sortir, écran plat, film en boucle, je m'asseois confortablement et commence la plongée dans un long film-poème de Godfrey Reggio sur une musique, créée pour cette occasion, de Philip Glass. Si je vous dis que je suis restée, estomaquée, happée par la beauté des images, des montages, par le lyrisme ineffable qui se dégageait de ce poème pas comme les autres, cela ne vous étonnerait pas! Devant ce défilé, rythmé par des accélérés démentiels et des ralentis sublimes, où les références aux "Temps Modernes" de Chaplin sont une évidence, seuls le silence et l'admiration étaient le meilleur émoi à transmettre.
La parenthèse s'est achevée sur cet poème écologique où la réflexion sur ce que l'Homme a fait de la civilisation moderne, mécanisée à outrance, où la science et le progrès laissent de côté l'essentiel: l'âme et l'être humain.
"Portraits de Villes"... une promenade intense qui chamboule l'âme tant les émotions sont immenses....A Guingamp, je vous assure, il n'y a pas que le football qui peut faire battre le coeur, il y a Gwinzegal et son carnet d'adresses d'artistes talentueux qui nous permettent de sortir des sentiers battus tout en nous interpellant sur le monde qui nous porte.




Pour en savoir plus sur l'association Gwinzegal c'est par   LA





Bonus: un extrait du film poème de Godfrey Reggio ICI

dimanche 1 juillet 2012

Le livre que je ne lirai jamais


Un an et presque trois mois, que Chatperlipopette fait la sieste, douze mois que le blog s'est doucement endormi entre un manque d'envie de lire et une panne d'écriture.
Il y a quelques semaines, le facteur a sonné, comme dans le film, deux fois... je descends et ô joie! un colis rectangulaire, en carton, inattendu: ce n'est pas mon anniversaire et cela fait des mois que je n'ai rien commandé dans une antre de perdition amazonienne.
Je regarde, il y a bien mon adresse et mon nom ainsi que celui de Chatperlipopette, mon blog! Regard brillant de joie retenue vers le Bibliomane qui partage ma vie: les éditeurs, malgré la longue sieste chatperlipopesque, n'ont pas oublié mon blog ni mon amour de la lecture.
Une fois le facteur retourné à sa tournée, ruée sur le colis qui au vu de sa forme ne peut que contenir un livre! Ouverture sauvage et impatiente par des mains fébriles et...lecture du titre de l'ouvrage, gracieusement expédié: figure longue de mille pieds, moue exprimant une relative vexation...le bouquin en question est sur la vie passionnante d'une des plus grande stars du rock français, que je trouve  devenue une épave pathétique en pleine décrépitude, Johnny Hallyday!
Je lis et relis l'accompagnement éditorial expliquant l'argument littéraire de la chose, à voix haute même, histoire de partager les meilleurs morceaux avec le Bibliomane. Le fou rire n'est pas loin, car au-delà de la navrante réception de livre, je préfère en rire.
La phase "lectrice avertie abasourdie" passée, place à celle de la curiosité hilare et à l'épluchage du "flyer" de quatre pages. Misère....comme si la vie incroyable de Johnny pouvait m'émouvoir une seule seconde, le personnage m'insupportant au plus haut point alors que dire de sa vie!

Aussi est-ce avec un malin plaisir que j'ai renoncé à:

=> lire l'interview de Lee Hallyday "son père adoptif".
=> lire des témoignages inédits et insolites
=> connaître des révélations sur sa nouvelle vie
=> connaître le vrai visage de Laeticia
=> lire l'abécédaire indiscret de Johnny
=> conserver pieusement un cahier photos couleur de douze pages (si, si!!)

Vous vous demandez certainement comment j'ai réussi à me débarasser de ce chef d'oeuvre littéraire en devenir, je sens comme une impatience qui frétille menant à bout votre curiosité.
Sachez qu'il se trouve toujours dans son entourage une personne fan de Johnny Hallyday. Aussi ai-je fait trois heureux: mon intellect, ma bibliothèque et cette aimable personne.

Alors...elle n'est pas belle la vie?

dimanche 8 mai 2011

Annonce



Depuis février je n'ai plus rien écrit de mes lectures: panne de lecture (retour très lent à l'envie de lire) et surtout panne d'écriture. J'espère revenir parmi vous dès que possible.

mardi 11 janvier 2011

Idée de sortie parisienne

J'ai un gros faible pour la lecture à voix haute, aussi est-ce avec plaisir que je poste cette info, parisienne certes mais intéressante.

Jeudi 17 février - 20h00

Denis Grozdanovitch propose dans son roman, La secrète mélancolie des marionnettes, un voyage initiatique en Italie, une escapade hors de l’agitation contemporaine, fait de joyeuses conversations où l’érudition se mêle aux jeux de séduction. Un récit très élégant, au charme intemporel.

Les Livreurs, lecteurs sonores en présence de l’auteur, vous proposent la lecture d’une série d’extraits de ce roman envoûtant.

LIEU : Centre de la Voix de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV)
ADRESSE : 29 rue Boursault - Paris 17ème - M° Rome
RESERVATION : leslivreurs@gmail.com
TARIFS : 10 euros / 5 euros pour les chômeurs / gratuit pour les étudiants
INFORMATIONS : CLIC