Je chemine depuis cet après-midi aux côtés de Kawabata en lisant son roman "Le lac":
"Comme une merveilleuse fraîcheur....Il était sur la rive d'un lac, et une brise venue des montagnes le caressait. Normalement, c'est à la saison des bourgeons que souffle cette brise fraîche, et, cependant, le lac était couvert de glace. Etait-ce parce que le bras de gimpei avait failli traverser la vitrine, aussi vaste qu'un lac? Oui...le lac tout à côté du village natal de sa mère. (...) Le lac était tout noyé de brume, et l'infini commençait avec la glace, tout de suite au-delà du rivage. (...) Le bonheur, pour le jeune Gimpei, c'était de suivre le chemin qui longe la rive, leurs deux silhouettes confondues reflétées dans l'eau du lac. Il marchait, regardait l'eau, et songeait que les deux reflets iraient jusqu'au bout du monde, embrassés pour l'éternité. Mais il fut bref, ce bonheur-là." (p 20 et 21)
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