dimanche 2 janvier 2022

Pourquoi ai-je regardé des films de Noël?

 


Pourquoi les ai-je regardés et appréciés?

Telle est LA QUESTION!

Pourquoi?

- Noël est LA période de l'année festive, joyeuse et empreinte d'empathie. Les autres, enfin pas tous, il ne faut pas tout de même exagérer, ne sont plus pénibles, assommants et détestables. L'esprit de Noël nous tombe dessus, ou pas. On aime tout le monde, enfin on essaie.

- C'est la période de l'Avent, décompte, connoté religieusement, agréable jusqu'à l'Avènement. Ce n'est pas du prosélytisme, ce n'est que du fait religieux. 

- C'est le fameux calendrier de l'Avent et son chocolat ou son histoire quotidien(ne).

- C'est la période des bons sentiments ... une fois dans l'année ça fait du bien, si si.

- C'est la joie de retrouver ses proches autour d'une belle table de fête.

- C'est la période "guimauve" par excellence.

- C'est la période des décorations, des biscuits délicieusement épicés, du chocolat et du vin chaud.

- C'est la période du partage.

Et puis... je me suis offert un abonnement Netflix. J'avoue, j'ai craqué.

J'ai regardé 9 films nunuches et une amusante série, norvégienne, de Noël (dans le cadre #Décembrenordique2021) en mangeant des chocolats et dégustant du thé tchaï. Sinon ce ne serait pas amusant.

A ce propos, il n'y a pas de films "nunuches" de Noël en France... entre "La bûche" et "Le Père Noël est une ordure" pas de place pour la guimauve, il faut faire dans la satire sociale et l'ironie mordante... ça tue l'esprit de Noël. Les Anglo-saxons et les Norvégiens ont dépassé l'écueil et n'ont guère peur du ridicule. Je m'égare... reprenons.


Le moins nunuche est sans conteste "Love actually" que j'ai adoré revoir. On peut souligner qu'un Premier Ministre anglais, sexy et séduisant, ne se baladerait pas dans une rue interminable d'un quartier pourri de Londres en sonnant à chaque porte... c'est exact, dans la vraie vie ce serait im-po-ssi-ble. Mais nous ne sommes pas dans la vraie vie, nous somme dans une réalité parallèle, celle de l'esprit de Noël. Quand le postulat est défini et accepté, on plonge sans fausse honte.


Le plus déconcertant fut "Holydate" ou l'esprit de Noël chez les beaufs? Je n'ai pas réussi à déterminer si le film était un pied de nez aux films de Noël. Je regarde en VO sous-titrée et j'ai pu remarqué que l'accent des acteurs était plus nasillard que dans les autres films visionnés. L'accent américain dans toute sa splendeur. Il y avait souvent des gros mots ou des expressions un tantinet vulgaires, en décalage avec les codes du genre.


J'ai attribué la palme de la nunucherie du genre à "Christmas Prince, the royal baby". Tous les poncifs y sont et c'est absolument délicieusement guimauve. Il y a même une sorte d'enquête puisque le traité de paix entre deux royaumes fantaisistes a été dérobé. Or si le 24 décembre à minuit la signature centennale qui reconduit la trêve ne s'effectue pas, une malédiction tombera sur le premier né de celui qui l'aura rompue. Cauchemardesque, je vous l'assure.


Le plus improbable fut "Le Chevalier de Noël" ou comment un Chevalier du Moyen-Age (je vous passe l'invraisemblance vestimentaire du M.A) rencontre sa Quête et comble l'espoir d'une jeune célibataire qui tarde à se caser. Nous aurons droit à un voyage dans le temps guimauvement guimauve et à la comparaison de l'esprit chevaleresque du M.A au devoir des policiers d'aujourd'hui. C'est l'esprit de Noël qui frappe, et puis c'est tout, na!


Le plus guimauvement romantique fut "The holyday calendar" ou comment un calendrier de l'Avent prédit ce qui arrive à la jeune héroïne. Que de méandres pour parvenir à l'évidence: le vrai grand amour se trouve sous son nez... son meilleur ami d'enfance. Encore un poncif, mais c'est l'esprit de Noël, rappelez-vous.

Aahhh, les maisons illuminées et décorées comme dans un magazine féminin! La suite au prochain épisode.



2 commentaires:

rachel a dit…

Et bin de sacres films que j'eviterais de regarder....lol je ne suis pas trop film de noel...;)

Katell a dit…

A la base je ne le suis pas trop non plus mais cette année, j'en ai fait une orgie.