La littérature scandinave recèle nombre de surprises: certaines sont excellentes, d'autres un peu moins. "Scène de chasse en blanc", présenté par la quatrième de couverture comme étant "un livre d'une beauté glaçante, à l'effrayante logique, soutenu par une langue, un style savants, d'une extrême rigueur" est situé entre les deux: je ne peux pas dire que j'ai aimé mais je ne peux pas affirmer, non plus, que j'ai détesté! Je suis allée au bout de la lecture car malgré tout, l'histoire est prenante, sans être vraiment enthousiasmée.
Pourtant, l'argument littéraire est intéressant: trois hommes, trois copains, trois chasseurs, Henrik, Gregor et le narrateur, font un séjour en forêt pour pratiquer leur sport favori, la chasse. Tout se passe au mieux mais rapidement, l'ambiance se gâte: le gibier se fait rare et nos chasseurs se retrouvent sans traque à effectuer. Or le désir, irrépressible, de chasser demeure et les taraude au plus haut point. Une idée germe dans leur esprit: puisqu'il n'y a guère de gibier à chasser, pourquoi ne pas se traquer les uns les autres! Le roman prend alors une ampleur terrifiante, la beauté forestière devient glaçante et étouffante en même temps. La mystique de la chasse à l'homme est à son comble et entraîne les acteurs jusqu'au bout de la logique, terrible, de leur jeu.
Mats Wägeus réussit de superbes descriptions de la forêt, des clairières, des marécages, des champs: "A contre-jour l'avoine folle paraissait tumescente, trempée comme elle l'était de grosses gouttes d'eau, là surtout où la tige s'en ramifiait ou alors à la surface duveteuse de ses épis facettés, où l'oeil s'égarait dans des jeux de lumière. Les herbes qui, un instant, avaient semblé fermement amarrées à la terre pouvaient aussitôt après, dans le jour plus clair, offrir l'impression de voguer sans attaches. En cette apesanteur, elles glissaient par à-coups, horizontalement, dans l'espace, telles des libellules dont les ailes brillent au soleil. Avant que la rosée ne se soit évaporée, le sol nous a paru près de se désagréger. La végétation a pâli, laissé voir ses nervures, comme sur une planche d'herbier à "strates" amovibles. Mais comme sur les champs s'étendait la menace de l'anéantissement, les dernières gouttes de rosée ont été libérées, rendant à la terre ses couleurs." (p 108)
Il décrit également, les traditions ancestrales reproduites par ces trois chasseurs: le respect du gibier abattu lors de son dépeçage puis dans le soin apporté à sa préparation culinaire...rien n'est jeté ni gaspillé. Les trois hommes ont des rituels tant dans le transport du gibier tué que dans sa préparation. Ils récitent le Bénédicité puis est instauré le silence de la première dégustation, les conversations naissent seulement lorsque le plat passe pour la deuxième fois. Mats Wäger introduit la famille des chasseurs grâce à leurs discussions: "Nous éprouvions le besoin de parler de nos familles. Peut-être nous semblait-il les avoir négligées, et trop nous occuper de notre affaire. Nous avons parlé de l'art qu'il y a à procéder à une répartition équitable de ses grâces, en sorte que nul n'éprouve sentiment de délaissement, mais nous étions d'avis que des intérêts naïfs, impliquaient fatalement une forme ou une autre de perte de temps. Gregor considérait que le goût de la chasse avait pour origine le souci qu'on a des siens. Chaque bête abattue en fournissait la preuve. Par là il était possible de donner poids de viande à tels sentiments d'affection. L'amour qu'on avait de ses proches était chose qui se pesait en kilos et en hectos. Nous avons en riant constaté que nos familles prenaient de plus en plus d'importance à nos yeux, à mesure que la chasse se prolongeait. Mais bien que ce soit là un sujet de plaisanteries, et que nous ne le prenions pas tout à fait au sérieux, nous sommes tombés d'accord pour admettre que la chasse était un acte d'amour, à l'origine; et de même que les actes d'amour qui servaient à quelque chose et qui voulaient se répéter, il fallait qu'on y retrouve un plaisir personnel. Il en allait de même de la chasse et de l'amour: la natalité se maintenait non sous la loi du devoir mais sous celle du plaisir." (p 68 et 69)
Wägeus annonce la folie qui guette ces hommes ivres de gibier par de subtiles touches, elles n'ont l'air de rien mais elles en disent long sur ce qui va suivre: "Henrik, qui n'avait pas cru que Gregor allait céder à sa folie chasseresse, a perdu son sang-froid. Le bassin, avec ses grenouilles, était un endroit où vous guidait de temps à autre un besoin de recueillement. Il devait nécessairement être tenu pour une zone franche. Désormais rien ne prouvait qu'y reviennent les grenouilles, et un risque existait que le bassin s'envase. La chose avancerait d'abord de façon insensible, tandis que croissait le nombre des micro-organismes. L'eau se faisant plus trouble et prenant peu à peu consistance de gelée, Gregor ne tarderait pas à comprendre lui-même que tout était perdu." (p 86)
Peu à peu une évidence apparaît, accompagnée d'un sentiment de frayeur: "Nous avions de la peine à trouver un sens à la vie, tant que nous n'avions pas de gibier à portée." (p 87) et la décision est prise de se chasser les uns les autres. La spirale, à la fois mystique et infernale, est déroulée "Qui était chassé - à l'inverse de ce que soutenait Henrik - se trouvait fort conscient des dangers que révélait toute forme d'action. La menace de la mort n'était pas en elle-même perçue comme essentielle, car les idées de qui tenait le rôle de gibier avaient secrètement - sous l'effet de ce qu'il y a d'angoissant à se cacher - subi une altération. La mort semblait alors un moyen de s'affranchir de cette tension nerveuse, et ne présentait en rien le caractère d'une défaite. Sans doute celui qui, en ce cas, tenait lieu de gibier se riait-il alors de ses camarades de chasse, dont les actes avaient encore le désir pour loi." (p 121 et 122)
La chasse devient une expression de la soif du spirituel tapie au fond de ces hommes qui, malgré le vernis de la civilisation, vont sombrer dans l'obscur partie de l'âme humaine. Les cartouches sont partagées et sont en nombre limité, cinq chacun. Gregor est le premier blessé, à l'épaule, et au lieu de se retirer du jeu infernal, s'embarque encore plus avant dans la chasse à trois! L'intensité dramatique augmente d'un cran lorsque Henrik est tué. Wägeus monte aussi d'un cran l'horreur de la situation en mettant des images et des références subtiles et froides sur la scène, très particulière, du tableau de chasse "Gregor est demeuré à genoux près du corps jusqu'au moment où, tandis que je détournais les yeux, il l'a embrassé. Longtemps il a ensuite examiné sa prise. C'est de la sorte qu'il était convenu de traiter l'homme tué par balle - en gibier abattu -. La chasse devait entre autres nous insuffler dans l'âme un sentiment de fierté, et dissiper l'angoisse qui pouvait naître de ce que votre proie avait été naguère de vos amis. Que la chance vous sourie: voilà ce que le droit coutumier de la chasse faisait passer en prmeière ligne, et en quoi l'on voyait le testament verbal, une fois souscrit par la victime, en faveur de qui peut-être lui porterait le coup fatal. C'était un devoir pour le chasseur que de jouir de sa proie en de telles circonstances, et de passer en revue sans plus de vanité que de vains apitoiements les épisodes qui venaient d'être heureusement couronnés." (p 182)
Le style glaçant de Mats Wägeus peint des scènes de chasse fascinantes et épouvantables, difficiles à supporter parfois. Il sait que la folie de l'homme peut mener ce dernier jusqu'à une quête de l'extase: celle de tirer et tuer le gibier choisi, son congénère, son double. "Scène de chasse en blanc" est un bal diabolique, une course cruelle qui ne peut s'achever que dans la disparition définitive des protagonistes. Le point de non- retour est atteint lorsque la famille devient une entité floue, lointaine comparée à la perspective d'une chasse extatique. Le tout mené avec rythme certes, mais aussi avec une lenteur délibérée lorsque le spectacle de la Nature apporte une respiration, une accalmie dans l'anchaînement des actes.
Malgré un récit abrupt et terrifiant, Mats Wägeus offre à son lecteur des instants de pure poésie...la neige en forêt prend une dimension esthétique intense: "La neige récemment tombée présentait au regard de nouveaux jeux de lumière. Elle était d'autre texture, de cristaux plus grossiers, et avivant par là l'éclat qui, entre les arbres, enflammait de bleu et de jaune les particules de givre balancées dans les airs, comme si une fine poussière mêlant topaze et saphir, passant par la lucarne de quelque échoppe d'orfèvre, était partie au bois." (p 198).
Un auteur suédois à découvrir et à lire: son écriture et l'utilisation d'une langue recherchée, stylistiquement irréprochable et délicieusement désuète parfois (grâce à un excellent travail de traduction) , mérite que le lecteur s'attarde sur son univers particulier et ô combien étonnant!
Pourtant, l'argument littéraire est intéressant: trois hommes, trois copains, trois chasseurs, Henrik, Gregor et le narrateur, font un séjour en forêt pour pratiquer leur sport favori, la chasse. Tout se passe au mieux mais rapidement, l'ambiance se gâte: le gibier se fait rare et nos chasseurs se retrouvent sans traque à effectuer. Or le désir, irrépressible, de chasser demeure et les taraude au plus haut point. Une idée germe dans leur esprit: puisqu'il n'y a guère de gibier à chasser, pourquoi ne pas se traquer les uns les autres! Le roman prend alors une ampleur terrifiante, la beauté forestière devient glaçante et étouffante en même temps. La mystique de la chasse à l'homme est à son comble et entraîne les acteurs jusqu'au bout de la logique, terrible, de leur jeu.
Mats Wägeus réussit de superbes descriptions de la forêt, des clairières, des marécages, des champs: "A contre-jour l'avoine folle paraissait tumescente, trempée comme elle l'était de grosses gouttes d'eau, là surtout où la tige s'en ramifiait ou alors à la surface duveteuse de ses épis facettés, où l'oeil s'égarait dans des jeux de lumière. Les herbes qui, un instant, avaient semblé fermement amarrées à la terre pouvaient aussitôt après, dans le jour plus clair, offrir l'impression de voguer sans attaches. En cette apesanteur, elles glissaient par à-coups, horizontalement, dans l'espace, telles des libellules dont les ailes brillent au soleil. Avant que la rosée ne se soit évaporée, le sol nous a paru près de se désagréger. La végétation a pâli, laissé voir ses nervures, comme sur une planche d'herbier à "strates" amovibles. Mais comme sur les champs s'étendait la menace de l'anéantissement, les dernières gouttes de rosée ont été libérées, rendant à la terre ses couleurs." (p 108)
Il décrit également, les traditions ancestrales reproduites par ces trois chasseurs: le respect du gibier abattu lors de son dépeçage puis dans le soin apporté à sa préparation culinaire...rien n'est jeté ni gaspillé. Les trois hommes ont des rituels tant dans le transport du gibier tué que dans sa préparation. Ils récitent le Bénédicité puis est instauré le silence de la première dégustation, les conversations naissent seulement lorsque le plat passe pour la deuxième fois. Mats Wäger introduit la famille des chasseurs grâce à leurs discussions: "Nous éprouvions le besoin de parler de nos familles. Peut-être nous semblait-il les avoir négligées, et trop nous occuper de notre affaire. Nous avons parlé de l'art qu'il y a à procéder à une répartition équitable de ses grâces, en sorte que nul n'éprouve sentiment de délaissement, mais nous étions d'avis que des intérêts naïfs, impliquaient fatalement une forme ou une autre de perte de temps. Gregor considérait que le goût de la chasse avait pour origine le souci qu'on a des siens. Chaque bête abattue en fournissait la preuve. Par là il était possible de donner poids de viande à tels sentiments d'affection. L'amour qu'on avait de ses proches était chose qui se pesait en kilos et en hectos. Nous avons en riant constaté que nos familles prenaient de plus en plus d'importance à nos yeux, à mesure que la chasse se prolongeait. Mais bien que ce soit là un sujet de plaisanteries, et que nous ne le prenions pas tout à fait au sérieux, nous sommes tombés d'accord pour admettre que la chasse était un acte d'amour, à l'origine; et de même que les actes d'amour qui servaient à quelque chose et qui voulaient se répéter, il fallait qu'on y retrouve un plaisir personnel. Il en allait de même de la chasse et de l'amour: la natalité se maintenait non sous la loi du devoir mais sous celle du plaisir." (p 68 et 69)
Wägeus annonce la folie qui guette ces hommes ivres de gibier par de subtiles touches, elles n'ont l'air de rien mais elles en disent long sur ce qui va suivre: "Henrik, qui n'avait pas cru que Gregor allait céder à sa folie chasseresse, a perdu son sang-froid. Le bassin, avec ses grenouilles, était un endroit où vous guidait de temps à autre un besoin de recueillement. Il devait nécessairement être tenu pour une zone franche. Désormais rien ne prouvait qu'y reviennent les grenouilles, et un risque existait que le bassin s'envase. La chose avancerait d'abord de façon insensible, tandis que croissait le nombre des micro-organismes. L'eau se faisant plus trouble et prenant peu à peu consistance de gelée, Gregor ne tarderait pas à comprendre lui-même que tout était perdu." (p 86)
Peu à peu une évidence apparaît, accompagnée d'un sentiment de frayeur: "Nous avions de la peine à trouver un sens à la vie, tant que nous n'avions pas de gibier à portée." (p 87) et la décision est prise de se chasser les uns les autres. La spirale, à la fois mystique et infernale, est déroulée "Qui était chassé - à l'inverse de ce que soutenait Henrik - se trouvait fort conscient des dangers que révélait toute forme d'action. La menace de la mort n'était pas en elle-même perçue comme essentielle, car les idées de qui tenait le rôle de gibier avaient secrètement - sous l'effet de ce qu'il y a d'angoissant à se cacher - subi une altération. La mort semblait alors un moyen de s'affranchir de cette tension nerveuse, et ne présentait en rien le caractère d'une défaite. Sans doute celui qui, en ce cas, tenait lieu de gibier se riait-il alors de ses camarades de chasse, dont les actes avaient encore le désir pour loi." (p 121 et 122)
La chasse devient une expression de la soif du spirituel tapie au fond de ces hommes qui, malgré le vernis de la civilisation, vont sombrer dans l'obscur partie de l'âme humaine. Les cartouches sont partagées et sont en nombre limité, cinq chacun. Gregor est le premier blessé, à l'épaule, et au lieu de se retirer du jeu infernal, s'embarque encore plus avant dans la chasse à trois! L'intensité dramatique augmente d'un cran lorsque Henrik est tué. Wägeus monte aussi d'un cran l'horreur de la situation en mettant des images et des références subtiles et froides sur la scène, très particulière, du tableau de chasse "Gregor est demeuré à genoux près du corps jusqu'au moment où, tandis que je détournais les yeux, il l'a embrassé. Longtemps il a ensuite examiné sa prise. C'est de la sorte qu'il était convenu de traiter l'homme tué par balle - en gibier abattu -. La chasse devait entre autres nous insuffler dans l'âme un sentiment de fierté, et dissiper l'angoisse qui pouvait naître de ce que votre proie avait été naguère de vos amis. Que la chance vous sourie: voilà ce que le droit coutumier de la chasse faisait passer en prmeière ligne, et en quoi l'on voyait le testament verbal, une fois souscrit par la victime, en faveur de qui peut-être lui porterait le coup fatal. C'était un devoir pour le chasseur que de jouir de sa proie en de telles circonstances, et de passer en revue sans plus de vanité que de vains apitoiements les épisodes qui venaient d'être heureusement couronnés." (p 182)
Le style glaçant de Mats Wägeus peint des scènes de chasse fascinantes et épouvantables, difficiles à supporter parfois. Il sait que la folie de l'homme peut mener ce dernier jusqu'à une quête de l'extase: celle de tirer et tuer le gibier choisi, son congénère, son double. "Scène de chasse en blanc" est un bal diabolique, une course cruelle qui ne peut s'achever que dans la disparition définitive des protagonistes. Le point de non- retour est atteint lorsque la famille devient une entité floue, lointaine comparée à la perspective d'une chasse extatique. Le tout mené avec rythme certes, mais aussi avec une lenteur délibérée lorsque le spectacle de la Nature apporte une respiration, une accalmie dans l'anchaînement des actes.
Malgré un récit abrupt et terrifiant, Mats Wägeus offre à son lecteur des instants de pure poésie...la neige en forêt prend une dimension esthétique intense: "La neige récemment tombée présentait au regard de nouveaux jeux de lumière. Elle était d'autre texture, de cristaux plus grossiers, et avivant par là l'éclat qui, entre les arbres, enflammait de bleu et de jaune les particules de givre balancées dans les airs, comme si une fine poussière mêlant topaze et saphir, passant par la lucarne de quelque échoppe d'orfèvre, était partie au bois." (p 198).
Un auteur suédois à découvrir et à lire: son écriture et l'utilisation d'une langue recherchée, stylistiquement irréprochable et délicieusement désuète parfois (grâce à un excellent travail de traduction) , mérite que le lecteur s'attarde sur son univers particulier et ô combien étonnant!
Roman traduit du suédois par Jean-Baptiste Brunet-Jailly
Le Matricule des Anges en parle ICI l'avis d'Incoldblog
12 commentaires:
Hou la la, je n'aime pas la chasse alors je passe mon tour !
Ca m'a l'air plutôt pas mal cette histoire là ;o)
Allez, zou, c'est noté... à moins qu'il ne m'arrive par coïncidence via le Swap Scandinavie, qui sait ?
Beurk, qu'est-ce qui te prend de lire des trucs comme ça !!!!
Je le note! La folie humaine, pourquoi pas! Mais pas tout de suite! Surtout que la métaphore comme l'histoire me paraissent fort intéressantes! Magnifique billet Katell! On jurerait que tu es enthousiaste! ;-)
Oufff... je pense que je vais passer mon tour... ton billet est très beau mais je pense que c'est trop dur pour moi, comme histoire...
Moi ça ne me tente pas du tout ! Ca a l'air bien trop dur !! Et puis la folie des hommes, un sujet en soi très intéressant mais il faut vraiment que ça soit au bon moment :-)
La chasse ? je passe !
Bon alors je passe, pourtant j'aime bien cette littérature suédoise..
Au fait, j'organise avec Hilde une rencontre à Rennes, tu serais des nôtres ?
Même si cet auteur mérite que l'on s'attarde sur son univers, j'ai horreur de la chasse et comme tu dis qu'i y a des passages difficilement supportables, je préfère passer !!
@joelle: ;-)
@incoldblog: serait-ce un roman pour les hommes? Je ne pense pas que tu seras déçu à la lecture de ce roman étrange.
@moustafette: ben euh, justement, je ne sais pas ce qu'il m'a pris de l'emprunter! Une envie d'aventure sans doute ;-) Toujours est-il que la langue utilisée et la beauté de l'écriture ont fait que je suis allée jusqu'au bout du roman...mais tout cela est inexplicable je l'avoue.
@chiffonnette: merci chiffonnette. Veux-tu que je te dise: en écrivant le billet, il m'est apparu qu'au final, je n'avais pas tant détesté que cela cette lecture! Comme quoi, la magie de l'écriture et du niveau de langue utilisé a fait son oeuvre. Je dois avouer avoir succombé au charme des description de la nature mais aussi à celui de la réflexion menée par l'auteur.
@karine: tout ce que je peux dire c'est que je ne le relirai pas l'année prochaine ;-) Mais je suis curieuse de connaître les thèmes de ses deux autres romans.
@cathulu: ;-)
@emeraude: ce roman m'a un peu désarçonnée au début puis le rythme m'a emportée lentement mais sûrement! Il est certain qu'il faut être décidé à lire ce genre de chose sinon, le livre tombe des mains!
@gambadou: c'est un autre aspect méconnu de cette littérature!
En ce qui concerne une rencontre sur Rennes: je suis partante bien sûr en espérant qu'elle ne tombe pas pendant les vacances de Noël (je ne suii pas là du tout)! Je croise les doigts pour que vous l'ayez prévue plus tard ;-)
@florinette: Oui, cela ne sert à rien de se faire du mal inutilement (dit la fille qui déteste la chasse et qui a lu jusqu'au bout le bouquin....allez trouver une logique là-dedans!)
Je ne connaissais pas et même si je déteste la chasse... il me tente ce livre O_o
Je dois être masochiste!
(mais bon, ton billet donne envie et les descriptions de la nature aussi alors...)
Je note!
@allie: bienvenue au club alors ;-)
Comme je l'écrivais plus haut, la qualité de la langue, de l'écriture et la beauté des descriptions ont fait que je me suis laissée subjuguer par cette histoire!
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