Linnea est une jeune lycéenne de 16 ans mesurant 1,80 mètre! Une grande tige qui se sent mal dans sa peau, incomprise et seule. Bref, une adolescente comme il en existe beaucoup...sauf que Linnea parle depuis quelque temps au mur du dressing, chez sa grand-mère. Elle inonde le mur de phrases, de mots qu'elle ne peut dire aux autres. Parfois, elle se cogne la tête contre ce mur qui accepte, muet et imperturbable, lamentations, pleurs et souffrances.
Linnea a 16 ans et une seule véritable amie, qui lui ressemble en beaucoup mieux: Pia, grande, élancée qui n'a pas sa langue dans sa poche et à la répartie facile et ironique. Pia qui tombe les garçons d'un seul regard et qui les fait tourner en bourrique pour ensuite les abandonner tels des jouets devenus sans intérêt. Pourtant, Pia est loin d'être une jeune fille splendide mais elle n'a peur de rien, croit en son pouvoir magnétique et surtout, surtout sait les désirs secrets des garçons.
Linnea raconte au mur les jours passés en compagnie de Pia au lycée, dans la rue, chez sa grand-mère. Elle raconte les jours heureux de rires, de pleurs, de confidences et de conversations de "filles" à bâtons rompus. Elles ont 16 ans et toute la vie devant elles. Elles ont 16 ans, une famille parfois barbante, des mères agaçantes, des frères trop jeune ou trop grand et absent, des pères présent et inexistant ou absent et pénible.
Linnea se souvient de ses jérémiades auprès de Pia, de leurs conversations philosophiques sur Dieu, la mort, la vie, l'absence de sentiment filial vis à vis du père et pleure de n'avoir pas pu empêcher Pia de commettre l'irréparable.
Le mur est le divan du psychologue que refuse de rencontrer Linnea. Le mur est le pilier qui l'empêche de sombrer dans le noir. Le mur est la surface lisse qui lentement, doucement, va apaiser la douleur de Linnea. Cette dernière revient de son deuil, regarde sa mère autrement, ressent un amour profond pour son petit frère et parle avec sa grand-mère, médiateur entre la mort et la vie.
Katarina Mazetti dans un style à la fois drôle et pittoresque aborde des sujets graves avec un humour désopilant, loin de tout pathos. Elle réussit à faire revivre au lecteur ses 16 ans avec toutes les angoisses existentielles vécues sans occulter le fait que certaines angoisses adolescentes peuvent conduire à un acte désespéré.
Un court roman grave et drôle à la fois dont la lecture, parsemée de sourires, de rires et de larmes, est plaisante et agréable. Une très belle découverte grâce à Nanou qui a eu la gentillesse de me prêter ce délicieux livre.
Linnea a 16 ans et une seule véritable amie, qui lui ressemble en beaucoup mieux: Pia, grande, élancée qui n'a pas sa langue dans sa poche et à la répartie facile et ironique. Pia qui tombe les garçons d'un seul regard et qui les fait tourner en bourrique pour ensuite les abandonner tels des jouets devenus sans intérêt. Pourtant, Pia est loin d'être une jeune fille splendide mais elle n'a peur de rien, croit en son pouvoir magnétique et surtout, surtout sait les désirs secrets des garçons.
Linnea raconte au mur les jours passés en compagnie de Pia au lycée, dans la rue, chez sa grand-mère. Elle raconte les jours heureux de rires, de pleurs, de confidences et de conversations de "filles" à bâtons rompus. Elles ont 16 ans et toute la vie devant elles. Elles ont 16 ans, une famille parfois barbante, des mères agaçantes, des frères trop jeune ou trop grand et absent, des pères présent et inexistant ou absent et pénible.
Linnea se souvient de ses jérémiades auprès de Pia, de leurs conversations philosophiques sur Dieu, la mort, la vie, l'absence de sentiment filial vis à vis du père et pleure de n'avoir pas pu empêcher Pia de commettre l'irréparable.
Le mur est le divan du psychologue que refuse de rencontrer Linnea. Le mur est le pilier qui l'empêche de sombrer dans le noir. Le mur est la surface lisse qui lentement, doucement, va apaiser la douleur de Linnea. Cette dernière revient de son deuil, regarde sa mère autrement, ressent un amour profond pour son petit frère et parle avec sa grand-mère, médiateur entre la mort et la vie.
Katarina Mazetti dans un style à la fois drôle et pittoresque aborde des sujets graves avec un humour désopilant, loin de tout pathos. Elle réussit à faire revivre au lecteur ses 16 ans avec toutes les angoisses existentielles vécues sans occulter le fait que certaines angoisses adolescentes peuvent conduire à un acte désespéré.
Un court roman grave et drôle à la fois dont la lecture, parsemée de sourires, de rires et de larmes, est plaisante et agréable. Une très belle découverte grâce à Nanou qui a eu la gentillesse de me prêter ce délicieux livre.
Dès que "La tombe du mec d'à côté" me tombe sous la main, je me lance avec enthousiasme dans sa lecture!
Roman traduit du suédois par Max Stadler et Lucile Clauss
17 commentaires:
J'ai bien aimé ce livre aussi. Je me rends compte que ça fait 3 livres sur le thème du suicide chez les jeunes que je lis. Celui là, l'ombre d'Adrien et la fugue.
voilà encore un auteur scandinave à lire :-)
Et moi j'ai tjs pas lu le mec de la tombe... Je vais commander des yeux et des mains supplémentaires au Père Noël !
@bellesahi: j'ai mis ton avis en lien ;-) Comme quoi, je n'avais pas bien cherché sur le Mister G!
@mammig: oui! Et elle est très agréable à lire ce qui ne gâte rien ;-)
@moustafette: Le PN a peut-être des paires en stock. mais je crois qu'il faudrait une double vie pour qu'on puisse lire à l'envi nos PAL!!!
Je note, ton billet donne vraiment envie :)
J'attends déjà la suite avec impatience (en février? )
Pour ma part, j'ailu d'excellentes critiques sur Le mec.. et sur celui-ci... mais ils sont continuellement empruntés à la bibli! dur de mettre la main dessus!!!
Je suis ravie que ce livre t'ai plu.
Ton commentaire m'incite à envisager de le relire à un moment plus propice !
Cette auteure me tente bien mais pas sur ce sujet car tu vois les adolescentes en ce moment, cela me sort un peu par tout les pores de la peau :(
Article bien détaillé, merci
Mama de Sirpriz.com
Echange de cadeaux et swaps
Il est déjà noté dans ma liste. Bonne semaine Katell.
L'avantage de ce livre c'est qu'il touche toutes les générations ! Pour l'instant, même si j'ai aimé, ce n'est pas mon préféré de cette auteure mais il faut voir quand la trilogie sera terminée !
@choupynette: je vais regarder à la médiathèque si "Le mec de la tombe..." est en rayon ;-)
@cathulu: un autre roman de Katarina Mazetti sortira en février? Choueeeeettteee :-D
@mama: merci mama :-)
@nanou: c'est moi qui te remercie :-) tu ne l'avais peut-être pas lu au bon moment, comme tu l'avais écrit dans ton billet. A retenter alors ;-)
@anjelica: en aurais-tu une en pleine crise à la maison? Je comprends que cela ne te donne pas envie ;-) "Le mec de la tombe d'à côté" serait plus indiqué :-)
@maijo: bonne semaine à toi aussi!
@joelle: du coup je comprends mieux le commentaire de cathulu
;-) Il fait partie d'une trilogie!!
@stephanie: note, note...et bonne lecture ;-D
Celui-ci fait également partie de ma liste, mais avant je vais commencer par "Le mec de la tombe d'à côté" !! Bonne journée Katell !
@florinette: c'est le premier de la trilogie, en effet! Bonne journée à toi aussi :-)
Tiens ça m'a l'air pas mal!
Je note :)
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