J'ai achevé la lecture de "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" et comme je n'ai pas fini mon commentaire, je n'ai pas voulu laisser une page blanche sur mon blog. Vanitas vanitatis? peut-être, peut-être pas: tout dépend du bout de la lorgnette.
En parcourant les blogs, en relisant le mien, je me suis dit qu'il était bien à propos de parler, un peu, du sujet d'étude de prédilection de l'universitaire Philippe Lejeune: le journal intime et plus précisément l'autobiographie, celle qui s'ignore, celle qui s'accumule au fil des carnets, cahiers, feuillets. En effet, que faisons-nous d'autres, blogueurs, sinon laisser une trace de nos lectures, de nos sorties cinéma, de nos émotions? Peut-être Mr Philippe Lejeune se penchera-t-il un jour sur les blogs? J'ai remis le nez dans d'anciennes notes (je suis une grande conservatrice) et j'ai tenté de rendre lisible celle qui concernait cet essai.
Ayant été une diariste assidue pendant de longues années, j'ai toujours été intéressée par les travaux concernant les journaux intimes.
Je n'ai pas encore lu "Un journal à soi" mais j'ai dévoré "Le moi des demoiselles" édité chez Gallimard, toujours de Philippe Lejeune.
Cet essai m'avait touchée par le fait de constater que l'exercice de la tenue d'un journal intime était fortement conseillé aux jeunes filles de la bonne société. Il servait d'examen de conscience en fin de journée. Le plus incroyable était que ces journaux intimes ne l'étaient pas tant que cela puisque mère et confesseur pouvaient y avoir accès.
Ces journaux intimes sont une mine de renseignements pour les historiens, les sociologues. Ce sont aussi de forminables exercices de style auxquels se sont adonnés (et s'adonnent encore) les grands de ce monde (littéraire, politique...). Une manière de laisser une trace de soi après le passage sur terre ? Un bout d'éternité arraché grâce à l'encre et au papier... besoin qu'a tout un chacun !!!
Je n'ai pas encore lu "Un journal à soi" mais j'ai dévoré "Le moi des demoiselles" édité chez Gallimard, toujours de Philippe Lejeune.
Cet essai m'avait touchée par le fait de constater que l'exercice de la tenue d'un journal intime était fortement conseillé aux jeunes filles de la bonne société. Il servait d'examen de conscience en fin de journée. Le plus incroyable était que ces journaux intimes ne l'étaient pas tant que cela puisque mère et confesseur pouvaient y avoir accès.
Ces journaux intimes sont une mine de renseignements pour les historiens, les sociologues. Ce sont aussi de forminables exercices de style auxquels se sont adonnés (et s'adonnent encore) les grands de ce monde (littéraire, politique...). Une manière de laisser une trace de soi après le passage sur terre ? Un bout d'éternité arraché grâce à l'encre et au papier... besoin qu'a tout un chacun !!!
Pour en savoir plus sur l'autobiographie, les journaux intimes.... cliquez ICI.
2 commentaires:
Mais Philippe Lejeune s'intéresse de très près aux blogs de journaux intimes ! Enfin avant les blogs, il s'agissait de sites web perso, construits à la sueur du html, et Philippe Lejeune en a fait un livre "cher écran". Il parlait pas seulement d'internet, mais aussi des diaristes qui écrivent sous word pour eux seuls par exemple. Je pense que l'APA 'association pour l'autobiographie' suit tout cela de près. En tout cas je connais des diaristes blogueurs qui suivent des colloques sur le sujet avec PH. Lejeune...
Je ne le savais pas: oups! Merci d'être passée et d'avoir donné toutes ces précisions.
Enregistrer un commentaire