Ce court roman entraîne le lecteur dans la découverte du monde des sensations du Japon traditionnel.
Le narrateur se promène, la nuit de la fête de la lune, autour d'un ancien palais impérial, le long d'un fleuve bordé de champs de roseaux.
Des poèmes classiques lui reviennent en mémoire dont un, en particulier, scandant le rythme de la promenade et des réminescences:
"Je regarde dans le lointain,
Le pied des montagnes est enveloppé de brumes.
Rivière Minase!
Pourquoi avoir préféré
Les soirs d'automne?"
Et nous voilà plongés dans l'univers captivant des empereurs disparus, des quartiers de plaisirs, des geishas...
La pleine lune est propice aux rêveries, à la poésie, à l'imagination. Les roseaux chantent sous le vent d'automne et soudain une rencontre...
Le lecteur lit alors une histoire d'amour aussi pure que dérangeante. Une question s'insinue au fil des lignes: où se situe la frontière entre la vénération d'un amour épuré et la perversité de l'inaccessible amour?
Les roseaux ondulent et nous emportent....
Une lecture à l'atmosphère apaisante et mystérieuse.
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