Le synopsis :
« Kensuke Fuji est un amoureux inconditionnel des chats,
cet amour n'est cependant pas réciproque, les chats ayant tendance à le fuir
comme la peste. Il fait un jour la rencontre de Jin Nekoya, un « maître-chat »
prêt à lui enseigner ses techniques secrètes pour se faire aimer des félins. »
Que nous réserve le troisième opus de « Félin pour l’autre » ?
Kensuke continue son initiation en tant que padawan du
Maître-chat Jin Nekoya, Koharu s’investit de plus en plus aux côtés de son ami
et Tora grandit
Notre jeune héros s’améliore et connaît une grande partie des
subtilités de la gente féline. La rentrée scolaire a eu lieu, il est temps pour
lui de faire quelque chose en rapport avec sa passion : quoi de mieux que
de créer un club consacré aux chats, un « cat-club ». Or, pour ouvrir
un club au sein du lycée, il faut qu’il y ait au moins trois membres et il n’y
en a que deux, Kensuke et Koharu. Comment trouver le dernier membre ?
Une fois encore, l’esprit soupçonneux de Koharu se met en
branle. Un nouvel élève est arrivé au lycée, il porte l’uniforme de son ancien
lycée et porte d’étranges cicatrices sur le visage. Un ancien loubard ?
Toujours est-il qu’il n’inspire pas confiance tout en intriguant car il se
murmure son surnom « le loubard à chats ». Ce qui intéresse beaucoup Kensuke
qui se rend compte que c’est Ichijô qui a brossé tous les chats de gouttière du
quartier. L’épisode du duel entre les deux garçons est autant surprenant qu’hilarant
d’autant que la chute est inattendue. Ahhh, qui du sac plastique ou du carton
aura la préférence du jury, en l’occurrence un chat ? Mon petit doigt me
dit que ce sera un match nul..
Successivement, au cours de ce troisième tome, nous
apprendrons pourquoi Kôtarô Ichijô porte autant de cicatrices sur le visage et
sur les bras : c’est l’amour vache entre son chat angora noir, Schwartz,
et lui. Les démonstrations sont impressionnantes et interpellent : pourquoi
tant de violence ? Ichijô a aussi ce genre de relations d’amitié avec ses
anciens comparses.
Nous apprenons ensuite que Tora a des sentiments d’autant qu’il
est le narrateur de l’épisode. Avoir le point de vue d’un chat peut être riche
d’enseignements.
Tora essaie de faire comprendre à son jeune maître que s’il a
des mouvements d’impatience envers lui c’est uniquement parce qu’il a une
mission de la plus haute importance : surveiller et défendre leur
territoire, surtout quand le Maître est absent… le padawan manque encore d’envergure.
Si vous l’saviez ma brave dame qu’il est compliqué d’éduquer
un humain ! Tora a beaucoup de patience, d’empathie et une gourmandise
incroyable, excellente aide empathique s’il en est.
Enfin, la question des moyens de communication félins est
posée. Une fillette s’inquiète de la disparition de son chat absent depuis une
bonne semaine. De fil en aiguille, nous apprenons qu’elle culpabilise parce qu’elle
a grondé son chat, Marimo, qu’elle adore, comme elle a été une fois rouspétée
par ses parents suite à une grosse bêtise. Elle pense qu’il lui en a voulu et
qu’il s’est enfui pour ne plus la voir. En désespoir de cause, elle a collé un
rituel magique à hauteur de chat près de sa maison. Devinez quoi !!!! Les
chats du quartier se sont passés l’information, le Maître une fois tous les
éléments en main est allé récupérer Marimo à trois cents kilomètres de là :
l’imprudent siestait dans la remorque d’un camion qui l’a fait voyager sans
crier gare.
Le mode de communication félin est-il une légende ou
existe-t-il vraiment ? Nous aurions envie d’y croire, un peu comme dans la
scène du film « Les 101 dalmatiens » où les chiens diffusent l’avis
de recherche de Pongo et Perdita. Le miaounet existe certainement sans pour
autant être accessible au commun des humains. Nous apprenons qu’un seul
miaulement correspond à 106 000 caractères du langage humain… comme Koharu
je m’interroge : info ou intox de la part de l’auteur ?
Nous connaissons les chiens sauveteurs, nous connaissons peu
de chats sauvant la vie de leur maître. Ginji est un énorme chat, un pacha
trônant dans la boutique de sucreries tenue par une vieille dame. Par amour et
reconnaissance pour elle, il endure les câlins et autres gratouilles énervantes
de la clientèle enfantine. Un jour, peu après le départ de Kensuke et Koharu du
magasin, la vieille dame tombe. Affolé, Ginji ne sait pas quoi faire, il doit
se bouger mais est gêné par son poids. N’écoutant que son courage et son amour
pour la vieille dame, il trottine à toute allure dans la rue pour rattraper les
deux jeunes lycéens. Kensuke comprend rapidement que c’est un appel à l’aide et
sent que quelque chose de grave est arrivé à la maîtresse de Ginji. Les secours
arrivent à temps pour la sauver.
Moralité, il n’y a pas que les chiens à être fidèles !
A noter que les dessins représentant le grassouillet Genji en
train de trottiner sont hilarants et vraiment réalistes.
Je suis irrémédiablement fan, voilà, c’est dit et écrit.
Traduit et adapté du japonais par Julien PoulyQuelques avis
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