Le synopsis :
« Kensuke Fuji est un amoureux inconditionnel des chats,
cet amour n'est cependant pas réciproque, les chats ayant tendance à le fuir
comme la peste. Il fait un jour la rencontre de Jin Nekoya, un « maître-chat »
prêt à lui enseigner ses techniques secrètes pour se faire aimer des félins. »
Le deuxième tome nous en apprend plus sur Jin Nekoya qui n’apparaîtra
plus aussi louche que cela aux yeux de Koharu. Il dirige une organisation
étonnante : la WWOP, ou Fédération Internationale de Protection des Chats.
Ses membres sont persuadés que les chats ont beaucoup à apprendre à l’humanité.
Ce qui ne pourrait pas être aussi incongru que cela, non ?
Il y a toujours autant d’humour un brin déjanté, les chats
sont toujours aussi mignons et bien dessinés, Koharu est désopilante à vouloir
en être sans trop s’impliquer, Kensuke est craquant dans son rôle de disciple
que rien ne fera dévier du but qu’il s’est fixé.
Tout shonen rencontre un rival ou entre en rivalité que ce
soit sur le plan personnel ou idéologique. Jin Nekoya n’a pas la même vision du
mode de vie félin que sa rivale Yoneko Nekoyashiki propriétaire de nombreux
bars à chats où les gens peuvent venir se détendre en prenant soin d’un ou
plusieurs chats. Elle est absolument délirante avec son chapeau sur lequel se
love un chat siamois.
Le premier prône la liberté de choix pour les chats des rues :
le confort ou la liberté dans la rue, autrement dit le droit de disposer d’eux-mêmes.
La seconde estime que les chats des rues ne peuvent trouver
le bonheur que dans la domestication afin de pouvoir être choyés, bien
alimentés et soignés, et vivre plus longtemps. Raison pour laquelle elle a
enlevé tous les chats errants du quartier.
Chacun, à leur manière, ne souhaite que le bonheur des chats.
Et chacun alimente le débat, vieux comme le monde, de savoir si l’épanouissement
personnel passe par le confort matériel ou le confort spirituel. Un chat « sauvage »
est-il moins heureux ou plus heureux qu’un chat « domestique » ?
Les contraintes de la domesticité entravent-elle le libre-arbitre des chats ?
Ayant quatre chats à la maison, maison dotée d’un grand jardin, mes compagnons à
pattes de velours sont libres d’aller et venir à leur guise. Une des chattes,
il y a quelques années, avait fait le choix de « disparaître »
quasiment deux mois car, je l’ai appris plus tard, elle accompagnait un voisin
en fin de vie. Pour me rassurer elle faisait de brèves apparitions, mangeait
quelques croquettes avant de filer.
Mais reprenons le fil du billet.
Un autre épisode aussi amusant qu’édifiant : celui de la
rencontre entre Tora, le chaton qui ne peut sortir tant qu’il n’a pas atteint l’âge
adulte, et Joe l’immense chien Saint-Bernard de Koharu. Les premiers instants
de la rencontre sont agités et angoissants pour s’achever dans une atmosphère
apaisante. L’épisode montre combien les chats et les chiens peuvent bien s’entendre,
surtout quand le chat est jeune et le chien placide. Ils sont capables de s’entendre
comme larrons en foire et faire les quatre cents coups ensemble.
Une épreuve sera imposée à Kensuke : travailler dans un
bar à chats. Et qui verra-t-on entrer avec deux amies ? Koharu, bien
entendu ! Notre jeune padawan sera confronté à la gestion de
cinquante-et-un minets, gestion troublée par un geste maladroit d’une star qui
doit se mettre dans la peau de son prochain rôle, une amoureuse des chats. Une
bataille rangée impressionnante provoque la panique parmi les clients. Pourquoi
les chats se sont-ils battus ? Kensuke, grâce à ses nombreuses notes
prises sur le comportement des chats de l’établissement, remarquera qu’il y a
trois types de caractères chez les chats et surtout cinq règles à respecter.
Il réorganise le planning des chats en fonctions de leurs affinités.
Mais quels sont les fameux trois types de chats selon
les observations de notre héros ? Il y a les chats qui aiment leur
indépendance, ils aiment être seuls. Il y a les chats qui aiment les chats, ils
apprécient vivre au contact de leurs congénères. Enfin, il y a les chats qui
aiment les humains, ils préfèrent vivre avec les humains. S’ils sont contraints
de cohabiter les uns avec les autres, la moindre étincelle peut provoquer un
carnage.
Quant aux cinq règles, les voici : ne pas regarder un
chat que l’on ne connaît pas dans les yeux, ne pas faire trop de bruit, ne pas
le regarder d’en haut, ne pas faire de gestes brusques et ne pas trop se
parfumer.
A bon entendeur….
Quelques avis:
Babelio Manga news Apprenti Otaku
Lu dans le cadre
2 commentaires:
Décidément, elle a l'air sympa cette série ! Je crois que si je fais découvrir la notion de bar à chats à mes filles, je vais devoir y aller dès que les bars rouvriront !
Elle est très sympathique et bourrée de renseignements utiles pour améliorer ses relations avec les chats.
Dans mon coin de campagne point de bars à chats... dommage, il me faudra attendre un voyage au Japon ou monter à la capitale. Ce qui n'est pas pour demain.
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