samedi 10 avril 2021

Chat-tittude chapitre 3

 


Le synopsis :

« Kensuke Fuji est un amoureux inconditionnel des chats, cet amour n'est cependant pas réciproque, les chats ayant tendance à le fuir comme la peste. Il fait un jour la rencontre de Jin Nekoya, un « maître-chat » prêt à lui enseigner ses techniques secrètes pour se faire aimer des félins. »


Que nous réserve le troisième opus de « Félin pour l’autre » ?

Kensuke continue son initiation en tant que padawan du Maître-chat Jin Nekoya, Koharu s’investit de plus en plus aux côtés de son ami et Tora grandit

Notre jeune héros s’améliore et connaît une grande partie des subtilités de la gente féline. La rentrée scolaire a eu lieu, il est temps pour lui de faire quelque chose en rapport avec sa passion : quoi de mieux que de créer un club consacré aux chats, un « cat-club ». Or, pour ouvrir un club au sein du lycée, il faut qu’il y ait au moins trois membres et il n’y en a que deux, Kensuke et Koharu. Comment trouver le dernier membre ?

Une fois encore, l’esprit soupçonneux de Koharu se met en branle. Un nouvel élève est arrivé au lycée, il porte l’uniforme de son ancien lycée et porte d’étranges cicatrices sur le visage. Un ancien loubard ? Toujours est-il qu’il n’inspire pas confiance tout en intriguant car il se murmure son surnom « le loubard à chats ». Ce qui intéresse beaucoup Kensuke qui se rend compte que c’est Ichijô qui a brossé tous les chats de gouttière du quartier. L’épisode du duel entre les deux garçons est autant surprenant qu’hilarant d’autant que la chute est inattendue. Ahhh, qui du sac plastique ou du carton aura la préférence du jury, en l’occurrence un chat ? Mon petit doigt me dit que ce sera un match nul..

 

Successivement, au cours de ce troisième tome, nous apprendrons pourquoi Kôtarô Ichijô porte autant de cicatrices sur le visage et sur les bras : c’est l’amour vache entre son chat angora noir, Schwartz, et lui. Les démonstrations sont impressionnantes et interpellent : pourquoi tant de violence ? Ichijô a aussi ce genre de relations d’amitié avec ses anciens comparses.

Nous apprenons ensuite que Tora a des sentiments d’autant qu’il est le narrateur de l’épisode. Avoir le point de vue d’un chat peut être riche d’enseignements.

Tora essaie de faire comprendre à son jeune maître que s’il a des mouvements d’impatience envers lui c’est uniquement parce qu’il a une mission de la plus haute importance : surveiller et défendre leur territoire, surtout quand le Maître est absent… le padawan manque encore d’envergure.

Si vous l’saviez ma brave dame qu’il est compliqué d’éduquer un humain ! Tora a beaucoup de patience, d’empathie et une gourmandise incroyable, excellente aide empathique s’il en est.

Enfin, la question des moyens de communication félins est posée. Une fillette s’inquiète de la disparition de son chat absent depuis une bonne semaine. De fil en aiguille, nous apprenons qu’elle culpabilise parce qu’elle a grondé son chat, Marimo, qu’elle adore, comme elle a été une fois rouspétée par ses parents suite à une grosse bêtise. Elle pense qu’il lui en a voulu et qu’il s’est enfui pour ne plus la voir. En désespoir de cause, elle a collé un rituel magique à hauteur de chat près de sa maison. Devinez quoi !!!! Les chats du quartier se sont passés l’information, le Maître une fois tous les éléments en main est allé récupérer Marimo à trois cents kilomètres de là : l’imprudent siestait dans la remorque d’un camion qui l’a fait voyager sans crier gare.

Le mode de communication félin est-il une légende ou existe-t-il vraiment ? Nous aurions envie d’y croire, un peu comme dans la scène du film « Les 101 dalmatiens » où les chiens diffusent l’avis de recherche de Pongo et Perdita. Le miaounet existe certainement sans pour autant être accessible au commun des humains. Nous apprenons qu’un seul miaulement correspond à 106 000 caractères du langage humain… comme Koharu je m’interroge : info ou intox de la part de l’auteur ?

Nous connaissons les chiens sauveteurs, nous connaissons peu de chats sauvant la vie de leur maître. Ginji est un énorme chat, un pacha trônant dans la boutique de sucreries tenue par une vieille dame. Par amour et reconnaissance pour elle, il endure les câlins et autres gratouilles énervantes de la clientèle enfantine. Un jour, peu après le départ de Kensuke et Koharu du magasin, la vieille dame tombe. Affolé, Ginji ne sait pas quoi faire, il doit se bouger mais est gêné par son poids. N’écoutant que son courage et son amour pour la vieille dame, il trottine à toute allure dans la rue pour rattraper les deux jeunes lycéens. Kensuke comprend rapidement que c’est un appel à l’aide et sent que quelque chose de grave est arrivé à la maîtresse de Ginji. Les secours arrivent à temps pour la sauver.

Moralité, il n’y a pas que les chiens à être fidèles !

A noter que les dessins représentant le grassouillet Genji en train de trottiner sont hilarants et vraiment réalistes.

Je suis irrémédiablement fan, voilà, c’est dit et écrit.

Traduit et adapté du japonais par Julien Pouly

Quelques avis

Babelio  Manga news  Sens critique  

Lu dans le cadre



2 commentaires:

Lou a dit…

Ton enthousiasme est communicatif, de billet en billet je me dis que cette série est à découvrir... même si la relation musclée avec un chat a de quoi faire un peu fuir :)
Merci pour tous ces premiers billets, je me suis régalée en te lisant !

Katell a dit…

C'est moi qui te remercie pour ton passage et tes compliments.
Ce manga est vraiment à découvrir.