mercredi 10 février 2021

In love with Pomelo... en amour avec Pomelo!

 


Pomelo
est assis en bord de mer, regarde, écoute le va-et-vient des vagues et.... il imagine.

Les admirateurs, je me compte parmi eux, de Pomelo savent qu'il est plein de ressources philosophiques et qu'il a un imaginaire très étendu.

Je retrouve toujours avec plaisir Pomelo, ce petit éléphant, minuscule, rose à la trompe immense et au regard extraordinaire sur le monde. En quelques mots, en un dessin, le lecteur est emporté au cœur de son univers toujours empreint de poésie.

Pomelo est un petit éléphant poète, philosophe, rêveur et avide de trouver des réponses à ses nombreuses questions.

Là, il i-ma-gi-ne et comme l'écrit si bien Ramona Bàdescu, « Pomelo réalise que dans i-ma-gi-ne il y a le mot IMAGE et aussi un peu de MAGIE ». Tout est dit, il n'y a plus qu'à se laisser emporter par les vagues douces et drôles de l'imagination pomelesque.

Que serait Pomelo sans son dessinateur, Monsieur Benjamin Chaud ! Il ne serait tout simplement pas LE Pomelo que l'on connaît. Il serait un autre certainement, j'ai du mal à me l'imaginer autrement que sous le crayon de Benjamin Chaud.

Avec Pomelo c'est l'enfance qui se dessine en couleurs vives et poétiques sous nos yeux. Les souvenirs de gestes qui ne se perdent pas au fil des générations : qu'il y a trente ans ou seulement deux jours, les enfants « imagine » avec leurs doigts la lorgnette universelle.

Pomelo pose des mots sur ce qu'il ressent et les transmet à ses jeunes lecteurs-auditeurs car « ..il sent bien qu'il occupe une petite place dans l'univers que personne ne pourrait occuper exactement comme lui » ou encore « Pomelo se dit qu'en grandissant il se transforme, mais qu'il reste un peu de ce qu'il a été au fond de lui. » ... c'est tellement vrai et si difficile à exprimer simplement. Ramona Bàdescu et Benjamin Chaud l'ont fait pour notre plus grand bonheur : dans l'univers notre place est unique, personne ne peut nous remplacer et quand on grandit, l'enfant que l'on était demeure en nous c'est pourquoi la peur de grandir s'apprivoise quand on sait ce que qu'on a été restera pour toujours.

Pomelo sème des graines pour nourrir la réflexion naissante du jeune enfant : la multitude de petits cailloux le conduira à appréhender sensitivement une réponse avant de la formaliser avec des mots. C'est tellement rassurant d'entendre un adorable personnage auquel on peut s'identifier raconter ce que l'on ressent. Même lorsqu'on est adulte, il est impossible de rester indifférent à Pomelo et son monde rempli de bonnes et belles questions auxquelles il apporte, dans la mesure de ses moyens, des bribes de réponses. Avec Pomelo ouvre non pas la boîte de Pandore mais une collection fabuleuse de Matriochkas que l'on explore avec délice. Rien qu'en regardant la couverture de « Pomelo imagine » on devine que notre joyeux petit éléphant rose a beaucoup de choses emmagasinées dans sa tête qui déborde de fleurs, d'objets et de moments précieux symbolisés par un livre ou une tasse de chocolat-thé-café.

« Pomelo imagine » est la célébration de l'enfance, de l'imaginaire de l'enfance et nous parle de ce qu'on oublie, en tant qu'adulte un peu trop : l'imagination, le droit d'être « dans la lune », rêveur. L'enfant se construit en imaginant d'innombrables choses qu'elles soient possibles ou impossibles, l'essentiel est de les imaginer, de les faire vivre en pensées.

Quelques avis:

Babelio  Les petites madeleines  Antigone

Quelques planches





2 commentaires:

rachel a dit…

Oh je ne connaissais pas...mais cela semble trop chou....;)

Katell a dit…

Pomelo est trèèès chou! Je suis une des fans inconditionnelles.